L’amour fait voyager, il n’est pas limité par un territoire, une race et le nombre des mariages mixtes le démontrent si bien. Rien qu’en France, quatre mariages sur dix sont mixtes, du fait de l’évolution des contextes, du changement des mentalités, des émigrations, de la mondialisation, mais également des voyages à l’étranger. Face à cette ouverture aux frontières, la loi française ne prévoit pas de restrictions à l’accomplissement du mariage mixte. Toute personne de nationalité française est libre de choisir son conjoint(e), quelle que soit son origine, toutefois la loi prévoit des mesures, surtout en ce qui concerne les biens et la descendance.
Que l’enfant naisse en Afrique ou en Asie, il obtient automatiquement une nationalité française si sa mère ou son père est un(e) Français(e). En effet, la loi française a prévu « le droit de sang », un droit qui lie l’enfant à ses origines. Ce qui évite de longues procédures d’identification et de validation de sa nationalité française.
Pour la loi française, l’autorité parentale est sans équivoque un droit partagé entre les deux époux. Il ne s’agira donc pas de favoriser ni l’un ni l’autre en cas de divorce, mais la tutelle sera déterminée suivant les décisions de la justice. Attention toutefois au fait que si le couple change de résidence, cette autorité parentale variera suivant le code de la famille de son lieu de résidence.
Chacun des deux époux doit rédiger un testament international attesté par un acte notarié pour définir la succession de ses biens afin de prévoir les décès. Néanmoins, le partage des biens s’applique en cas de divorce comme ceci : les biens acquis avant le mariage restent une propriété personnelle, tandis que la richesse accumulée pendant le mariage doit être partagée équitablement, car elle constitue des biens communs du couple.