Il est souvent difficile de vivre avec un enfant hyperactive qui ne peut pas s’arrêter de bouger. Qu’est-ce que c’est et quelle forme de traitement peut-on mettre en oeuvre pour aider l’enfant et les parents.
Par définition, il s’agit d’un trouble neuro-développemental qui persiste de manière chronique. Ce trouble pouvant se traduire par trois différents symptômes dont un déficit de l’attention important, une hyperactivité motrice et une impulsivité élevée. Ces derniers peuvent engendrer des difficultés d’apprentissage, voire même un retard d’apprentissage chez l’enfant hyperactif. On parle souvent de TDAH ou trouble de déficit de l’attention associé ou non à une hyperactivité. En revanche, il convient de noter que le TDAH peut prendre trois formes distinctes: une accompagnée d’une prédominance du déficit attentionnel, une accompagnée d’une prédominance de la combinaison hyperactivité- impulsivité et une dernière forme associant à la fois hyperactivité-impulsivité-déficit attentionnel. Les causes peuvent être génétiques et neurobiologiques: le médecins peut confirmer grâce au diagnostic et aux différents examens pratiqués.
Un enfant hypercatif peut chambouler toute la vie d’une famille, et ce, dès sa venue au monde. Il existe un traitement qualifié de traitement de reference: un traitement médicamenteux par méthylphénidate. Mais d’autres médicaments peuvent être prescrits en cas de besoin et suivant les cas. Il convient cependant de noter que les traitements médicamenteux ne sont pas pour autant curatifs, ils sont prescrits uniquement pour apaiser les symptômes. La méthylphénidate est un médicament vue comme une drogue, la prescription n’est pas autorisée avant l’âge de 6 ans, de plus les effets secondaires sont nombreux : insomnie, trouble d’appétit, migraine, etc. Outre le traitement par les médicaments, un bon accompagnement peut aider l’enfant. Pour cela, il faut que son entourage collabore étroitement : parents, professeurs, médecin, psychothérapeutes, etc. Deux thérapies sont à suivre et ne doivent pas être négligées : thérapie familiale et thérapie dite cognitive comportementale.